"Tout se passe gentillement et avec tellement plus de douceur, tellement moins de drames et de peurs depuis que je me suis rendue compte que mon tout grand manquait simplement de marques d'affections et d'une voix douce pour lui répéter que ça va aller, qu'il va dépasser sa colère et ses pulsions intempestives quelque peu destructrices, inattendues, sans limites. Que tout cela lui est pardonné d'avance et que ça ne fait pas de lui ce qu'il est vraiment au fond de son cœur et encore moins ce qu'il sera quand il aura atteint l'âge d'être "grand"?
Ne plus (ou presque plus) élever la voix fut d'une grande aide, et aussi dépasser ma propre exaspération, mon ennui et mes visions dramatisantes.
Et bien sur, s'assoir plus souvent déposer les "armes" (pelle-carottes et aiguilles aussi!!) et appeler aux bras, aux câlins, à la paix, mettre fin aux confrontations interminables déviant tristement vers une forme de domination....
Demander pardon..."
Extrait de ce billet datant du 21 novembre 2012....
Comme c'est beau tout ce que tu dis là...comme tout cela me parle...mais je n'en suis pas encore a ton cheminement, même si j'en ai conscience, la fatigue m'empêche, ou du moins joue énormément sur ma patience...j'en ai l'impression...mon petit Elven est difficile, il m'exaspère souvent...bref...merci...cela me refait reprendre re-conscience...quel profondeur...contente pour cette gentillesse et cette douceur chez toi...
RépondreSupprimerTu sais, je perd patience, je cris, je pleure, je met à la porte.... Je suis moins douce, sage, calme que je le voudrais, que je rêvais de l'être avec mes enfants...
SupprimerJe leur demande pardon....
Quand je suis retombée par hasard sur cet extrait ça m'a fait du bien, ça m'a rappelé ce dont j'avais déjà prit conscience, et que je ne devais pas oublier.
Tes mots à mon égard m'émeuvent, terriblement en fait.
Je me rend compte de la puissance de mes réalisations qui sont parfois si difficiles à garder au coeur toute la journée.... ;)
Foi, coeur, amour...
Merci de me lire....